Pourquoi ne pas parler de films mettant en tête d'affiche des femmes?
Avis aux féministes extremistes du monde moderne, cet article est peut-être fait pour vous, puisqu'il s'agit de films qui mettent en scène une femme comme personnage principal :
Antoinette dans les Cévennes / Une femme du monde
Pour commencer, ici je regroupe deux films français, pour changer, car... ils mettent juste en tête d'affiche Laure Calamy!
Je ne connaissais pas du tout cette actrice, encore moins la série qui l'a révélée, Dix pour cent, l'ayant jamais vue. Mais la bande annonce d'Antoinette dans les Cévennes m'intriguait pas mal : comédie, on voit donc... Antoinette... dans les Cévennes! Voilà, fin de l'article, merci, au revoir!
Hum hum...
Donc Antoinette, maîtresse...d'école, mais pas que, puisqu'elle fréquente un homme marié, lui aussi instit dans le même établissement. Pensant passer ses vacances avec lui, elle déchante quand il lui annonce qu'il passera une semaine dans les Cévennes avec sa femme et sa fille (cette dernière qui est aussi dans l'école d'Antoinette, vraiment tordue celle-là).
Antoinette décide donc de le suivre là-bas, en prenant une excursion, et espérant tomber sur lui. Mais il lui arrive de drôles de péripéties, avec notamment un âne, compris dans son excursion, et censé l'emmener d'auberges en auberges, qui n'en fait qu'à sa tête...
Alors je n'en attendais pas trop, et finalement, c'est plutôt sympathique. Ce n'est pas une comédie où on risque d'éclater de rire, mais le genre de comédie avec juste de quoi esquisser quelques sourires en passant un bon petit moment. Et s'attacher suffisamment au duo Antoinette/Patrick (c'est le nom de l'âne xD)
On a aussi droit à de jolis paysages, la musique est sympathique aussi et les acteurs font le job, dont Calamy qui rayonne, et son personnage, qui paraît horrible, est suffisamment intéressant. Encore une fois, ce n'est la comédie de l'année, puis ça n'a pas été fait pour je pense, mais suffisamment sympathique pour jeter un coup d'œil.
Maintenant on passe à un sujet plus grave, puisqu'on parle prostitution dans Une femme du monde.
Ici, Laure Calamy joue le rôle de Marie, une mère qui doit jongler entre son métier de prostituée et son fils, ado qui vient de se faire virer de son école. Ils tentent de l'inscrire à une autre école, mais n'ayant pas les moyens de se la payer, elle fait des pieds et de mains pour tenter de récolter la somme nécessaire en peu de temps.
Et là encore, j'ai bien aimé, même plus, vu les enjeux plus sérieux qu'une simple comédie très légère. Les personnages sont intéressants, notamment un ami de Marie qui est transgenre (?) qui ne fait pas de la pub lgbt+, malgré sa brève apparition, je trouve qu'il est traité avec justesse comme tous les autres sujets. On n'est pas dans la victimisation, ni dans les clichés, mais avec des personnages avec leurs forces et faiblesses. Le duo mère/fils fonctionne bien, on suit et ressent les évolutions, conflits, sacrifices pour arriver... à ce qui se passe au final, puis les acteurs sont bons.
Il y a une dernière chose que je retiens, c'est sa classification : un film qui parle d'une prostituée, qui a des scènes assez explicites avec ses clients, même si c'est assez bref, ce n'est pas du porno... mais c'est un film pour tous publics???!!! Sérieusement?! Certes ce n'est pas un film érotique mais je ne me vois pas passer ça à ma nièce de 7 ans... fin, je veux dire, pourquoi? Puis ça tombe bien puisque je remarque des tas de films américains qui ont des classifications tous publics ici, alors que c'est bien différents dans les autres pays "-12" ou "-15". C'est étonnant!
Gemma Bovery
Autre film français (ben décidément... mais en fait, pourquoi je précise ça à chaque fois?...)
Bref... film français adapté d'une bande dessinée anglaise, ça raconte l'histoire d'un boulanger qui voit son quotidien changé depuis l'arrivée de nouveaux voisins, un couple d'anglais, aux noms qui sonnent comme le roman Madame Bovary. Et en s'intéressant à la femme du couple, Gemma, il est persuadé que la vie du couple suivra la même trajectoire que dans le roman. Au casting, on a Fabrice Luchini dans le rôle du boulanger et la magnifique, resplendissante, cette incroyable beauté qu'est Gemma Arterton qui joue... Gemma (que de coïncidences dis donc sur ce personnage)
OK, j'abuse peut-être un peu (un tout petit peu), mais à chacune de ses apparitions, qu'elle soit triste, heureuse ou juste là, c'est impossible de rester insensible à son charme... hum hum bref.
Je me rappelle avoir vu le film au ciné (Ok, principalement pour Gemma), et vu comment se déroule l'histoire et comment elle se finit, je n'avais pas vraiment aimé le film, peut-être etais-je amoureux du personnage, jaloux de l'amant et surpris et déçu de la fin.
Des années plus tard, il y a quelques semaines donc, je lui ai redonné une chance, ne me rappelant pas de tout le film... et qu'est-ce que j'étais con! Je trouve que ce film est réussi. On est face à de rares scènes rigolotes, à un drame, un peu de suspense au début qui se déroule avant une bonne partie du film, et sur ce qui a causé le fameux drame. On suit l'histoire à travers ce boulanger qui se fait une fixette sur sa nouvelle voisine, assez inquiétant mais plus bête que réellement méchant, on a une Gemma qui se sent perdue dans un nouvel univers avec son mari, malgré sa beauté, ce n'est pas une cruche. Puis même dans la façon qu'on la montre, elle n'est pas perçue comme un morceau de viande. Et comment ne pas fondre pour de bon quand elle se met à parler français? ❤️
(D'ailleurs un petit mot sur l'actrice, plutôt rare, qui a joué dans quelques bides, ça m'a fait plaisir de la revoir dans le récent The King's Man, que j'ai bien aimé, puis dans un rôle assez important de la nounou au caractère bien trempé (et elle est toujours aussi rayonnante), j'avais peur aussi du film ayant beaucoup aimé le 1er film dans la série Kingsman, et détesté sa suite)
Et quand je pense qu'à côté de ces films français, on a des trucs, et là je me base sur leurs bandes annonces, pour rien au monde je verrai ces trucs là, comme "loin du périph'" ou "Ténor", ce genre de film qui veut toucher tout le monde, mais en montrant le gentil gars des cités qui a des barrières, des foutus clichés à la con, d'ailleurs Ténor sonne comme un Intouchables-bis, mais dans le monde de la musique (je pense qu'ils se sentaient obligés de ne pas mettre ici un black dans le rôle du rappeur, ça ferait encore plus plagiat d'Intouchables, ou du genre "bouhou, regardez comment on traite les noirs en France alors qu'ils sont si gentils, si doués"... et avec la nomination du nouveau ministre de l'Education Nationale, vu son parcours, il y a des points qui font qu'on peut s'inquiéter pour la suite... ok, pas de politique, ici... bref...)
Gloria Bell
Ce film est un remake américain d'"Une femme fantastique", ce dernier ayant eu l'Oscar du meilleur film étranger. Et ces deux films sont du même réalisateur. Certes. On nous raconte donc l'histoire de Gloria, une quinquagénaire libre avec un bon boulot, voit ses enfants et petit-enfant, aime danser et chanter. Lorsqu'elle rencontre Arnold, ancien obèse séparé de sa femme, elle se sent encore mieux mais remarque assez vite qu'il est encore proche de son ex et de ses enfants. Alors sans vouloir tout raconter, le film est sympathique mais juste pour une raison, Gloria. Pas pour rien que le film porte son nom, tout gravite autour d'elle, elle a rien à se plaindre au début, c'est juste qu'on voit sa vie, que sa rencontre aura des hauts et de sacrés bas. Ça pourrait être ennuyeux, mais non. Parce qu'elle est sympathique, et suit son évolution par rapport à cette rencontre, que l'interprétation de Julianne Moore est au poil. (Puis encore une fois, comme Laure Calamy et Gemma Arterton, quelle belle femme... voilà, voilà l'info inutile xD)
Y a encore un détail à la noix que je prends mal, c'est ce que met comme critique positive sur le devant du bluray/dvd, à croire que les gens ne se relisent pas : selon Madame Figaro, c'est un "magnifique portait de femme en quête de liberté", ce qui est souligné est contredit, déjà par le film entier, et aussi juste derrière la boîte avec la description du film dès la première phrase : "La cinquantaine frémissante, Gloria est une femme farouchement INDÉPENDANTE." Lol! Ou alors la personne voulait faire un genre et dire "quête de bonheur", comme montre la photo au dessus, ce qui est différent, ou elle n'a pas vu le film... ou alors, le monde entier serait en quête de liberté, même les gens qui se sentent libres.^^' (un bon sujet de philosophie à faire perdre du temps, tiens! :P)
Et il y a certainement des tas d'autres films réussis qui mettent en scène des femmes fortes, auxquels on s'attache (d'ailleurs les 3 films français cités sont réalisés par des femmes) ou sont juste intéressantes (comme dans Monster avec Charlize Theron, où son personnage vit une romance avec le personnage de Christina Ricci, et le film est réalisé par Patty Jenkins (les films Wonder Woman)... et ce film, basé sur une vraie histoire, est sorti bien avant ces délires "MeToo")
Et quand je vois qu'avec ces pleurnicheries, je me mets à remarquer qu'on a avait aussi des femmes dans des séries tv, que ce soit des productrices, actrices, scénaristes et réalisatrices (par exemple Breaking Bad, The Wire ou encore Code Quantum dont je viens de voir l'intégralité de la série tout récemment), du coup, je me demande vraiment si ces jérémiades ont du sens.
Donc s'il vous plait, les feministes en carton qui cassent les couilles à vouloir diviser, et vouloir changer la langue française à placer des "a", "e" et des points partout sans aucune logique, soit disant pour être "inclusif" et ne pas heurter la sensibilité de certaines personnes (alors qu'on utilise des slash, parenthèses, à la place des points, il faut croire que l'écriture inclusive existait déjà mais sans être mentionné pour dire à quel point c'est important... il y a la règle que le masculin l'emporte sur le feminin, voire mieux, on écrit les mots en toutes lettres, mais ça c'était avant twitter et sa limitation de caractères hein? Quelle bande de flemmards pourris gâtés), à mettre une superiorité féminine via des films woke à deux balles, ou un quota à la mords moi le noeud : fermez-là par pitié!
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