Pourquoi j'ai bien aimé "La mélodie du bonheur"


"La mélodie du bonheur" est le genre de film que je connais juste de nom sans rien connaître d'autre. 

Puis entre un GIF qui détourne une scène (on voit le personnage principal qui à la base chante sur une colline tournant les bras droits perpendiculaires au reste du corps, avec cette fois une mitraillette à chaque main... oui parfois, un rien peut me fait rire) et le fait de tomber sur le bluray en magasin m'a donné envie de le voir. Je le prends. Comme avec pas mal d'autres films dont je ne sais rien, je m'attends à tout, déjà le film est long (près de 3 heures), puis soit c'est un bon film, soit un film de plus acclamé de partout qui ne me plait pas. 

Des mois plus tard, après pas mal de films vus ou revus, le dernier étant "Au revoir à jamais", vu pour la première et sans doute dernière fois, avec Geena Davis (Thelma et Louise...) et Samuel "motherf*cker" L.Jackson... 

au passage, j'ai vu de bonnes critiques que je ne comprends pas. Entre des péripéties invraisemblables, les personnages dont j'ai du mal à m'attacher, malgré l'histoire de base intéressante (une institutrice amnésique vivant une vie de famille classique, cherchait à savoir sa vie passée, découvre qu'elle était un redoutable agent secret et que ce passé la rattrape dangereusement), ce film ne me plait pas. Et pourtant on a encore une fois une femme forte, sans etre casse noisettes. Malgré les transitions et certaines scènes un peu trop faciles. Surprenant, on a droit à une scène où les deux personnages principaux roulent en véhicule, une dame passe sur le coté de la route a pied et le perso de Jackson (un détective privé peu fréquentable) au volant qui avoue la reluquer, scène qui serait certainement retirée de nos jours ou provoquerait des crises d'hystérie (après elle n'est pas nécessaire en elle-même, on sait juste que le gars est hétéro et peut reluquer... mouais)

Bref, je me decide enfin à voir "La mélodie du bonheur", qui s'ouvre avec quelques chansons pendant le générique dont une où je connais et fredonne la mélodie... mais où est-ce que j'ai entendu ça? Il m'a fallu quelques fractions de secondes pour trouver :


"My favorite things", extrait de "The love below", partie du double album "Speakerboxxx/The love below" d'Outkast 

Comme j'ecoutais cet album en boucle à sa sortie, mais que je ne connaissais rien du film, je trouvais que ça détonnait avec le reste de l'album, je me demandais pendant longtemps, sans vraiment chercher, pourquoi ce titre purement instrumental et décalé faisait parti de cet album sur l'amour? Pourquoi ce titre "My favorite things"? Puis il faut dire que j'avais entendu cette mélodie ailleurs quand je suis tombé sur ça... (L'air des couplets)

J'ai compris que cet air était culte... passé le côté "pétasse" de la chanteuse (que je trouve de plus en plus dégradante, autant dans ses clips/chansons que dans la vraie vie, jouer les garces, se taper tout ce qu'elle bouge... c'est ça dont les petites filles veulent ressembler? J'ai l'impression qu'elle a eu droit à une sorte de redemption avec le film "Wicked", mais je vois ça de loin, je peux me tromper...)

Je suis encore passé du coq à l'âne hein... ok!

Après avoir vu pas mal de films que je n'ai pas aimé, c'est sans rien y attendre que je visionne enfin "La mélodie du bonheur" et...

Punaise, il est bon, ce film (de 1965)! Qu'est-ce que ça fait du bien! Je pense que ça doit être un bon remède si on déprime. Cette comédie musicale, qui parait assez niaise et qui l'est un peu, dont on peut deviner ce qui se passe par moments, mais qui reste  efficace en tout. Les passages musicaux, avec des sympathiques musiques, des chorégraphies simples, avec du sens, inspirées et agréables à regarder (c'est autre chose que le vantard La la land). L'histoire se suit toute seule malgré la longueur, comme ça ne se passe pas de nos jours, on a une bonne vision de la religion catholique et de ses pratiquants (sans en faire des tonnes), mais aussi lors d'un triangle amoureux, je crois que c'est la première fois ou une rare fois (avec le bossu de Notre-Dame de Disney, mais ici ça va plus loin), que je ne vois pas de jalousie, de coups tordus pour faire du tord ou récupérer untel, une personne est avec quelqu'un, mais voit qu'une autre est attirée par son prétendant, sans qu'elle veule mettre le grappin dessus, que c'est assez  réciproque, que c'est naturel, et que plus tard, lors d'une discussion, le couple met carte sur tables en rompant sans insulte, dans le respect en admettant que leur couple ne peut aller nulle part (alors oui, c'est un film, dans la réalité, ce n'est pas aussi facile... après quand j'entends des gens qui font des trucs tordus, mais bon sang que ça fait du bien de voir quelque chose de différent et respectueux... j'en fais peut-être des tonnes là, mais je ressentais vraiment quelque chose de frais et sain) Et pour la première fois je vois un entracte dans un film, entre ses deux parties... voilà voilà, ça sert a rien, je ne sais pas pourquoi je raconte ça xD... 

Le film montre le personnage principal, une nonne sympathique mais tête en l'air, ce qui inquiète les autres bonnes sœurs, Maria (Julie Andrews) se doit confier la tâche de s'occuper d'une famille de 7 enfants. Avec un père, un capitaine, à cheval sur la discipline. (A croire que l'actrice principale doit être la nounou préférée du cinéma, entre ce role là et Mary Poppins, que je n'ai pas vu xD) Après quelques difficultés (dont on nous promet bien plus ardues), la musique permet à Maria de se rapprocher (assez facilement) de la famille... Ça fait bizarre de voir l'acteur Christopher Plummer jeune, qui joue le rôle du capitaine. Puis les enfants de l'époque font le taf. J'ai plutôt bien aimé la petite histoire sur l'un d'entre eux et son ami postier, sans trop en dire. 

Alors certes un peu répétitif, mais ça fait du bien de voir un film qui donne du baume au cœur, qui prône de belles valeurs, du positif, avec des personnages qui ont suffisamment de caractère (encore une fois, désolé de me répéter, mais Maria n'est pas une potiche, donc encore une fois, à bas les pseudos féministes égoïstes pensant être le nombril du monde, qui se font des films à dire que la femme est soit la boniche, soit une demoiselle en détresse, tout en pensant que leur propre relation amoureuse serait un conte de fée en restant avec des tocards)

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